« Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre », Albert Einstein.
lundi 17 novembre 2008
samedi 12 juillet 2008
samedi 5 juillet 2008
mardi 24 juin 2008
La 2CV électrique de Bob Hurst
Par blog2cv, dimanche 31 décembre 2006 à 11:56
De nombreux experts annoncent que la voiture du futur serait une sorte de 2CV à bas prix et... électrique. Il s'agit en réalité d'une idée ancienne comme nous le prouve un article d'EV CONVERT adapté en français par Le Blog Auto.
Vous trouverez en suivant le lien ci-dessous l'histoire d'une 2CV de 1957 qu'un américain, Bob Hurst, a converti à l'électricité à la suite de la première crise pétrolière de 1973. Dévorée par la végétation, elle a été restaurée par son propriétaire des années plus tard pour répondre à la demande d'une association de la ville de Philipston qui souhaitait à l'origine n'en exposer que quelques pièces!
L'article du Blog Auto: http://www.leblogauto.com/2006/09/cinquante-ans-et-toujours-au-courant-la-deuche-du-massachusetts.html
L'article d'EV Convert: http://www.evconvert.com/article/bobs-ev
EUROZEV montre comment une Fiat 500 devient électrique
Vous savez que la nouvelle Fiat 500 est commercialisée et que Sergio Marchionne, le PDG de Fiat, a indiqué récemment que le constructeur italien comptait sortir une voiture plus petite que la Fiat 500 fin 2009 afin de conserver sa place accentuée sur le segment A.
La Fiat 500 n'a pas fini de nous étonner ! L'association italienne EUROZEV a expliqué qu'elle a converti une Fiat 500 de 1970 à la traction électrique : ce véhicule ne sera pas mis sur le marché à grande échelle, Eurozev ayant juste souhaité associer cette petite voiture citadine à une technologie écolo en guise d'exemple. La Fiat 500 électrique est dotée de batteries lithium-polymère Kokam (9,6 Kwh). Son autonomie ? Près de 100 km (durée de charge : 5 h). Sa vitesse de pointe ? 100 km/h. Retrouvez toutes les informations sur le site Internet dédié à cette petite voiture électrique : www.eurozev.org.
10 moyens de réduire sa consommation de carburant fossile
10 moyens de réduire sa consommation de carburant fossile.
Conduire plus efficacement
Le style de conduite peut faire varier de 20 à 25 % la consommation d'une voiture sur un même trajet et pour une même vitesse moyenne. Tout est question de doigté : démarrage en douceur, vitesse constante sans à-coups et conduite au compte-tours. Il existe des stages de conduites écologique ou économique accessibles aux particuliers : Groupe 24 dans les Alpes-Maritimes, OK Drive dans l'Eure, Automobile Club Prévention-Sifa (www.acprevention.fr) qui dispose de 7 implantations régionales.
Trouver les pompes au meilleur prix
Internet et ses comparateurs de prix facilitent la recherche des stations-service bon marché. Le site public www.prix-carburants.gouv.fr est le plus exhaustif puisque les pompes ont l'obligation de lui fournir leurs prix. D'autres sites, privés, comme carbeo.com ou zagaz.com, plus riches en informations (services disponibles, accès à la station, etc.) sont partiels, puisqu'alimentés par des internautes. On peut aussi consulter les prix sur son GPS, avec le logiciel de Navx, moyennant un abonnement de 6 € par mois ou 30 € par an.
Se mettre au covoiturage
La formule existe depuis belle lurette mais elle n'a jamais vraiment décollé en France. Et pourtant les sites de mise en relation, quasiment tous gratuits, fleurissent sur Internet. Trajets quotidiens, longues distances et déplacements exceptionnels, sites régionaux, dédiés aux entreprises… il y en a pour tous les goûts. Mais la multiplicité de ces sites (123envoiture.com, easycovoiturage.com, covoiturage.fr, tribu-covoiturage.com...) dilue leur visibilité et le nombre d'offre. Cela reste malgré tout le moyen le plus radical de diviser sa facture de transport par 2, 3 ou 4.
Soigner ses pneus
Un seul pneu sous-gonflé de 10 % peut accroître la consommation de 2 %. Pour consommer moins, il est conseillé de rouler en permanence avec la pression préconisée pour les trajets autoroutiers ou à pleine charge (200 à 300 g de plus que la normale). Un léger surgonflage diminue la résistance au roulement du pneu. Il est aussi possible d'opter pour des pneus « verts », à faible résistance au roulement. Michelin vient de lancer l'Energy Saver qui permettrait d'économiser 0,2 l de carburant aux 100 km.
Mettre de l'huile dans son moteur
Sans aucune modification, les moteurs diesel tolèrent jusqu'à 30 % voire 50 % d'huile végétale. Pour passer à 100 %, il suffit d'effectuer quelques modifications mineures sur la voiture et d'accepter les odeurs de friture. La technique est fiable : un couple franco-mexicain effectue actuellement un tour d'Amérique latine en carburant à l'huile de friteuse. Mais, en France (contrairement à certains voisins européens) le Code des douanes assimile l'huile végétale pure à un carburant standard et la taxe. Seule exception : les machines agricoles. Des associations militent pour la modification de cette fiscalité (voir www.oliomobile.org).
Limiter la clim
À elle seule, la climatisation peut représenter 3 à 5 % de la consommation d'un véhicule. S'en passer ? Oui, mais sans rouler vitres ouvertes à grande vitesse, la surconsommation serait quasiment la même. Solution moins radicale : la climatisation électrique.
Tenter le gpl
Un plein à 30 €, voilà l'atout du Gaz de pétrole liquéfié (GPL). Depuis le 1er janvier, les véhicules GPL neufs émettant moins de 140 g de CO2/km bénéficient d'une prime écologique de 2 000 €, étendue aux véhicules d'occasion qui s'équiperaient et émettent jusqu'à 160 g. Vous pouvez faire équiper votre voiture chez l'un des 213 installateurs agréés*. Il en coûte entre 2 500 et 3 500 €, rapidement amortis par la prime et les économies. La France compte 140 000 utilisateurs et dispose d'un réseau de 1 850 stations service. Seul hic : une difficulté à la revente en occasion. * www.cfpb.fr ou www.gpl.fr
Faire décoller le gnv
Citroën présente à partir de demain et jusqu'au 5 juin à l'occasion du Salon de la nouvelle ville, au Parc floral de Paris, deux modèles fonctionnant au gaz naturel véhicules (GNV) mais acceptant également le super. Ce GNV assure une réduction des émissions de CO2 de l'ordre de 20 % tout en étant proposé à 0,70 € l'équivalent litre en gazole. Le moteur ne consommant guère plus qu'avec un carburant traditionnel, on roule à moitié prix. À cela s'ajoute une prime de 2 000 € pour les véhicules au gaz naturel émettant moins de 140 g de CO2 par km. Hélas, la France ne compte qu'une trentaine de stations GNV (contre 800 en Allemagne). Constructeurs et Gaz de France doivent faire un effort pour lancer la filière.
Passer aux énergies alternatives
Si les biocarburants de première génération n'ont plus le vent en poupe, la recherche planche toujours sur des carburants synthétiques. Dans dix ans, les déchets agricoles ou les algues pourraient servir de matière première. À plus court terme, le marché de la voiture électrique pourrait aussi commencer à décoller dès 2009. La palme de l'originalité va déjà à l'Eclectic, fabriquée par Venturi. Ce véhicule urbain pourra transporter trois personnes à 50 km/h en jouant sur une large palette d'énergies propres (solaire, éolien et électricité).
Se garer plus rapidement
Chercher à se garer en ville est vite énergivore. Or, bon nombre de places de parking privées sont inoccupées. Partant de ce constat, des sociétés anglaise (peasy.com) et américaines (spotscout.com) proposent de mettre en relation par Internet ou téléphone des automobilistes en quête d'une place et des particuliers en ayant à proposer au mois, à la semaine ou à la journée. En France, monsieurparking.com s'est lancé sur ce créneau il y a quelques mois. Autre initiative, segarerfacile.com, met en relation par SMS des personnes recherchant et libérant des places de stationnement résidentiel.
J.-C., Ph. D., T. E. et J.-B. L.
02/06/2008 | Mise à jour : 10:35
2 autres moyens apparemment oubliés dans cet article :
- Ne plus prendre sa voiture
- Aller à pied ou à vélo (CQFD)
lundi 23 juin 2008
jeudi 12 juin 2008
De l’ huile de moteur dans l’ huile de Tournesol
Le Canard Enchainé a révélé mercredi 14 mai 2008 que de l’ huile de moteur a été retrouvée dans l’ huile de Tournesol
L’ huile en provenance d’ Ukraine, a servit pour la fabrication de mayonnaise, vinaigrette industrielle, conserves à l’huile et de plats cuisinés
La Société Saipol, propriétaire de Lesieur, a été averti par son fournisseur d’ huile de la presence d’ huile de moteur dans l’ huile de Tournesol debut fevrier 2008, Saipol mettra un mois pour avertir la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) française
La DGCCRF et la Commission européenne lancent une alerte et retirent les produits des rayons
Personne ne semble connaitre le nombre de produits contaminés !!!
Pire, le 2 mai 2008, la Commission européenne semble avoir autorisé la vente de tous les aliments contenant moins de 10% d’huile frelatée, selon le Canard Enchainé
Le Canard Enchainé s’ est procuré une note de la DGCCRF qui indique qu’ aucun rappel n’ a été effectué car l’ huile ne presentait pas un risque aigue de toxicité
La Commission Europeenne considere en effet qu’ un homme peut ingurgiter 1,2 grammes de cette huile frelatée par jour sans danger !!
L’ huile dont on parle est une huile minérale donc un dérivé du petrole !!
Entre l’ huile frelaté et la remballe je vous souhaite une nouvelle fois Bon Appetit biensur !!! … il y a aussi les rivieres et donc le poisson contaminés aux PCB : Il est frais mon poisson
A Lire l’ Article sur Liberation.fr: Quand l’ huile de moteur fait tourner la mayo
[EDIT] Le même style d’ huile minérale qui a été mélange a l’ huile de Tournesol, servirait tous les jours pour le démoulage des gâteaux industriels … miam miam !!
mercredi 11 juin 2008
Mon empreinte écologique
Ok, et pour les autres...
Un français consomme 5,6 hectares, un américain consomme 9,7 hectares
contre 1,1 hectares pour un africain. Décidément l'américain n'a plus la cote.
Bon et moi je suis un peu au-dessus du niveau soutenable... Hmm, peut mieux faire.
mardi 10 juin 2008
Les centres des megalopoles, de futurs ghettos de riches?
On pourrait le croire en lisant cette brève concernant le Florent,
un restau branché mais modeste de la grosse Pomme.
New York - Le restaurant Florent ferme ses portes
10-06-2008 Le 29 juin prochain, le mythique restaurant « Florent » à New York, dans le district de Meatpacking, fermera définitivement ses portes en raison de la hausse du prix de la location, devenu inabordable pour son patron, Florent Morellet. « Florent » était fréquenté par une clientèle hétéroclite d’étudiants, d’artistes et de people représentatifs de la faune new-yorkaise comme Lou Reed, Amy Winehouse ou Calvin Klein. Le quartier, autrefois celui des bouchers et des prostituées, est devenu recherché par de jeunes New-yorkais milliardaires. Cinq dernières soirées à thème sont organisées durant le mois de juin et clôtureront une aventure de 23 ans. Il est également possible de se procurer sur ebay carafes et toiles cirées, souvenirs d’une époque.
Florent Watch: Morellet Goes to Court, Faces New $70K Rent
The 25th Hour of Florent Morellet
Au Revoir, FlorentLa proprio a brutallement augmenté de $6,018 à plus de $40K par mois.Quand l'appât du gain pourrit tout ce qui a du charme...
Florent Will Close June 29, May Move to Airport
Beginning on Monday, May 26, and continuing over the five weeks until the restaurant’s last day in business — which he said would be June 29, chosen because it’s the Sunday of Gay Pride — it will have a changing series of five themes, reflecting the Kubler-Ross stages of grief.
Among the performers who will pitch in is our own Jackie Hoffman. Florent says that although he doesn’t feel like running a restaurant at age 55, one of his business partners is considering a Florent “in an airport terminal around New York.” Something’s wrong when an eatery is moving to an airport terminal for cheap rent.
Florent: The Final Days [Diner’s Journal/NYT]
Fermeture de "Florent", restaurant symbole de la transgression new-yorkaise
Le colza et le biocarburant
Philippe Lefèbvre - 7 juin 2008
Antoine Cocagne est agriculteur entre Dieppe et Rouen et consacre 30% de ses terres à la culture du Colza.
Il est aussi le président de Cap Seine une coopérative qui traite le diester élaboré avec du colza.
Mais le colza sert à plusieurs choses. Une fois l’huile extrait de la graine soit 40% du volume, il reste 60% qui serve à l’alimentation du bétail. De plus lorsque l’on produit un litre de diester, on produit également 1,5 kg d’aliments pour les animaux. L’huile contenu dans la graine sert aussi à produire de l’huile alimentaire.
"A l'heure où les denrées alimentaires atteignent des niveaux de prix insolents pour de nombreuses petites bourses, je pense aux chômeurs et aux petites retraites, il serait bon qu'on fasse autre chose que du carburant avec les terres cultivables, non?"
mercredi 4 juin 2008
Que deviendrait la terre sans les abeilles ?
Et en effet, l'abeille est un insecte pollinisateur indispensable au bon fonctionnement des écosystèmes, à la biodiversité florale et faunistique et par voie de conséquence à l'agriculture.
On estime que pour produire un pot de 500 grammes de miel, les abeilles doivent effectuer plus de 17.000 voyages, visiter 8.700.000 fleurs le tout représentant 7.000 heures de travail. (source Wikipedia) Rendons grâce au ciel que les syndicats d'abeilles françaises ne réclament pas l'application des 35 heures...car on en verrait tout de suite les conséquences sur le prix des produits agricoles, notamment les fruits, dont la production serait ainsi réduite.
Mais un autre péril autrement plus grave que les 35 h menace les abeilles, et donc indirectement notre survie, qui est l'emploi abusif de pesticides qui décime chaque année des milliards d'abeilles. Il est urgent de prendre des mesures de restriction en ce sens sous peine de connaître bientôt une catastrophe écologique sans précédent.
Aprés le Gaucho et autres dérivés, un autre "Phytosanitaire" tue les abeilles, c'est le Cruiser, interdit en Allemagne. Le Gaucho aurait été interdit, mais pas le Cruiser.
samedi 31 mai 2008
If we loose the seas, we loose it all...
Seas are worth 100 millions tons of food and it's not going to endure, and most of O2 emitted comes from the seas and plancton.
We can loose few more forests...
If we loose the seas, we loose it all...
Plutôt chargée notre tache ces temps derniers. Faire attention à notre bilan co2, acheter des produits verts et sans impact sur la forêt, les produits des mers sont un autre grand sujet à traiter.
Les mers du globe engendre 100 millions de tonnes de nourriture, et cela ne durera pas éternellement et la plupart de l'oxygène que nous respirons vient de la mer et du plancton.
Nous pouvons encore perdre quelques forêts...
Si nous perdons la mer, nous perdrons tout.
mercredi 28 mai 2008
On a inventé les inondations en période de sécheresse...
modifient la qualité première des sols, ce qui la rend imperméable aux précipitations...
Quand il y a inondation, plutôt incriminer les nuages qu'une pratique agricole, c'est plus commode... Le genre d'informations que l'on ne voit pas au 13H de PPDA.
Alors, 70% de l'eau propre utilisée par le secteur agricole et industriel, 95% de la biodiversité des sols détruits, et les inondations, sans parler des pesticides qui envahissent notre alimentation. L'agriculture intensive est-elle le nouveau fléau du monde moderne?
A voir : Alerte à Babylone (Production, boutique).
dimanche 25 mai 2008
Le sorgho, une culture miracle pour l'alimentation et les biocarburants
WASHINGTON (AFP) — Le sorgho paraît être la culture miracle capable de produire en zones semi-arides à la fois du biocarburant et des aliments sans impact néfaste sur le marché alimentaire mondial et l'environnement, ont expliqué lundi des scientifiques travaillant sur un projet pilote en Inde.
"Nous considérons le sorgho à sucre comme la récolte idéale car elle peut à la fois produire de la nourriture et de l'éthanol", a souligné William Dar, directeur général de l'Indian Crops Research Institute for Semi Arid Tropics (ICRISAT), un institut international de recherche à but non-lucratif dans un communiqué.
Le sorgho à sucre (Sorgum bicolor) est la cinquième grande culture céréalière mondiale après le riz, le maïs, le blé et l'orge.
Il pousse dans des terrains secs, tolère bien la chaleur, des sol détrempés ou à forte salinité, des qualités idéales pour la zone semi-aride de la planète où se trouve une grande concentration de pauvreté, relève Mark Winslow, un agronome de l'ICRISAT dans un entretien avec l'AFP.
Cette plante atteint de 2,6 à 4 mètres de hauteur avec des tiges feuillues très riches en sucre permettant de fabriquer de l'éthanol par distillation.
Pour une même surface cultivée, le sorgho consomme deux fois moins d'eau que le maïs pour une valeur nutritionnelle comparable et huit fois moins que la canne à sucre.
De ce fait, le sorgho requiert peu ou pas d'irrigation qui nécessite des pompes à eau coûteuses en carburant fossiles émettant du CO2, le principal gaz à effet de serre, note M. Winslow.
"Avec une bonne gestion, les petits agriculteurs peuvent par exemple améliorer leurs revenus de 20% par rapport à d'autres cultures dans des zones semi-arides comme en Inde", a expliqué William Dar dans un communiqué.
Aux termes d'un partenariat entre la firme privée indienne Rusni Distilleries et quelque 791 agriculteurs de l'Andhra Pradesh en Inde, l'ICRISAT a aidé à construire et à faire fonctionner depuis 2007 une usine d'éthanol à partir du sorgho à sucre produit par ces petits fermiers.
En Inde, un gallon (3,78 litres) d'éthanol produit à partir du sorgho revient à 1,74 dollar, comparé à 2,19 dollars pour la canne à sucre et 2,12 dollars pour le maïs, précise l'ICRISAT.
Des projets développés sur le même modèle de partenariat sont en cours aux Philippines, au Mexique, an Mozambique et au Kenya, précise le document de l'ICRISAT dont le siège est en Inde et qui reçoit des fonds publics de gouvernements.
Les Etats-Unis et l'Union européenne sont également très intéressés par le sorgho pour produire du biocarburant, a indiqué Mark Winslow.
Une grande conférence internationale sur le sorgho sponsorisée par le Ministère américain de l'Agriculture est prévue en août à Houston (Texas, sud-ouest) pour évaluer le potentiel de cette culture pour produire de l'éthanol.
"Je pense que le sorgho va être l'une des deux grandes cultures tropicales" pour produire des biocarburants, ce qui va augmenter les capacités du marché mondial dans lequel la demande excède largement l'offre, estime cet expert.
"C'est un situation gagnante sur toute la ligne" pour les pays en développement en particulier, qui peuvent ainsi économiser l'argent pour importer du pétrole et l'investir dans la culture du sorgho et la production d'éthanol, poursuit M. Winslow.
Selon lui, l'Inde pourrait, avec cent distilleries de capacité moyenne comme celle d'Andhra Pradesh (40.000 litres par jour), satisfaire à ses besoins en carburant.
Contrairement au maïs, l'utilisation de sorgho à sucre pour produire du biocarburant a un impact négligeable sur le marché alimentaire mondial car il est peu demandé.
Le sorgho est actuellement cultivé sur 42 millions d'hectares dans le monde dans 99 pays et les Etats-Unis sont le premier producteur. (AFP, 2008).
Les super où la vie est moins chère
Les magasins où la vie est moins chère
Des produits de grande marque à 20, 30 ou 40 % moins chers qu'ailleurs, ça existe ! A l'heure où 48 % des Français placent le pouvoir d'achat en tête de leurs préoccupations, certains commerces s'adaptent. On les appelle les très hard discount. En voici la liste...
A Choisy le Roi
Le Jardin du Paradis
3 avenue Anatole France
Choisy le Roi
A Viry Chatillon
Le Marché de Viry
Centre commercial Babou
Avenue La Gribelette
91170 Viry Chatillon
A Savigny sur Orge
Le marché Entrepôt
4 avenue Gabriel Péri
91600 Savigny sur Orge
A Paray Vieille Poste
Les Halles de Paray
94 avenue de Verdun
91550 Paray Vieille Poste
A Beauvais
Self Cour des Halles
24 rue Arago
60 000 Beauvais
Avec reserve :
A Corbeil-EssonnesNew Fruits
mercredi 21 mai 2008
Abeilles et Pesticides, le cruiser remplace le gaucho
Le groupe Lea Nature, avec sa marque Jardin Bio, s'engage de nouveau auprès du MDRGF et de l'association Terre D'abeilles pour dénoncer cette autorisation en publiant une pleine page dans Le Monde datée de ce jour.
Vous venez de prendre une décision qui vous honore en refusant les OGM pesticides sur notre territoire.
Alors pourquoi autoriser le pesticide Cruiser © dont la matière active est le Thiamethoxam ?
Alors que la France se range à la raison en activant sa clause de sauvegarde et en décidant d'accélérer la suppression des pesticides les plus nocifs, comment le Ministère de l'Agriculture peut-il autoriser, sur avis favorable de l'AFSSA, l’utilisation du Cruiser © dans la nature ?
Ce pesticide systémique est de la même famille que les deux dangereux pesticides interdits sur avis du Conseil d'Etat en 2004. Les effets néfastes sur la faune pollinisatrice sont déjà scientifiquement démontrés.
Les abeilles n’y résisteraient pas.
Des expertises contradictoires sont en ce moment même présentées à l'AFSSA.
Ne cédons pas à la pression des puissants lobbies agro-chimiques qui reprennent d'une main ce que l'on leur a retiré
sagement de l'autre. Les enjeux de santé publique et de sécurité alimentaire sont prioritaires à tout autre intérêt.
Nous vous demandons de reconsidérer la décision d'autorisation du Cruiser © et de hâter le plan de réduction de tous les pesticides neurotoxiques et systémiques, l'intégration systématique de spécialistes de l'abeille au sein des comités d'évaluation des pesticides et des OGM et le respect de l'expertise contradictoire avant toute décision, le développement soutenu de l'agriculture biologique et de l'apiculture et l'application de la protection de la biodiversité dans la politique agricole.
Le Cruiser interdit en Allemagne
Le cruiser est interdit en allemagne
On parlait ici de l'autorisation récente de mise sur le marché français du Cruiser.
mdrgf.org
Et bien ce pesticide systémique vient d'être interdit chez nos voisins Allemands ! Pourquoi ?
Cette décision a été prise après un examen attentif des faits concernant les dommages importants sur les abeilles dans les régions du sud ouest de l’Allemagne. Pour le BVL il était nécessaire d’étudier une éventuelle relation entre les empoisonnements d’abeilles signalés et l’utilisation de semences enrobées de pesticides systémiques. L’étude réalisée a révélé que le semis avec certains semoirs pneumatiques conduisait à une exposition des abeilles supérieures à celle originellement modélisée durant le processus d’homologation. La sécurité de l’utilisateur et les techniques de semis devront être également révisées d’après le BVL.
A lire sur le site du MDRGF
mdrgf.org
Et si Total me payait un nouveau maillot de bain ?
Il y a quelques semaines, j'ai eu l'occasion de pratiquer plusieurs activités nautiques. À chaque fois je suis rentré avec du mazout.
Sur mes chaussures, sur ma planche, sur mes paguaies, sur mon maillot... J'ai bien frotté plusieurs fois, mais ça ne part pas toujours.
Si je veux retrouver mes affaires comme neuves il me faudra sûrement acheter un produit spécial et frotter encore ou bien tout racheter. La pollution de l'usine Total de Donges va donc me couter de l'argent.
Cet argent dépensé va rentrer dans les indices, le PIB va monter et l'indice de consommation des ménages aussi. Grâce à un incident industriel, je vais lire dans les journaux que je vais mieux...
Le groupe en question a annoncé qu'il allait prendre en charge les coûts de dépollution. Pensez vous qu'il parlait aussi de mon maillot de bain ?
Du poisson et des œufs
Comme il me semble, après discussion avec des amis pourtant vigilants, que l'information circule insuffisamment, je propose un petit rappel sur le choix du poisson et des œufs que l'on consomme (j'ai fait une recherche sur le site avant de rédiger cette note mais j'ai pu rater des articles récents sur le même sujet, auquel cas, évidemment, inutile de publier).
Le poisson
Indépendamment du fait qu'il s'agisse de poissons d'élevage ou sauvages (ça existe encore ?!) certaines espèces sont menacées. Par ailleurs, d'autres sont à éviter en raison de procédés d'exploitation qui ont un fort impact sur l'environnement et/ou qui utilisent des méthodes barbares (si on considère qu'on se nourrit aussi de l'énergie des aliments qu'on absorbe, autant manger "propre" à tous points de vue !).
Pour une pêche durable donne un aperçu clair des problématiques liées aux différentes espèces. On peut en outre télécharger un petit guide de consommation (fichier PDF) qui classe les espèces en trois catégories : "à privilégier", "avec modération" et "à éviter" (on peut en demander un exemplaire papier compact à garder dans son portefeuille).
Il y a aussi une pétition à signer en ligne pour favoriser le développement du label MSC (Marine Stewardship Council), qui défend une gestion responsable des ressources de la mer.
Les œufs
Je voudrais rappeler le système des codes imprimés sur les œufs . Sur l'œuf, en général en début d'une série de caractères imprimés sur la coquille, on va trouver 0FR, 1FR, 2FR ou 3FR.
0FR = œufs de poules élevées en plein air + agriculture biologique
(au moins 2,5 m² de terrain extérieur par poule, alimentation bio)
1FR = œufs de poules élevées en plein air
(au moins 2,5 m² de terrain extérieur par poule)
2FR = œufs de poules élevées au sol
(élevage intensif, à l'intérieur, sans cage, maximum 9 poules par m²)
3FR = œufs de poules élevées en cage
(18 poules par m² !)
En résumé, dans l'idéal, on mange du 0FR ou du 1FR et on évite le reste.
Un dépliant-guide de consommation est téléchargeable là (fichier PDF).
Merci à La Grande Bouffe Ethique pour les liens et documents.
Recycle bank débarque en Europe
30 millions de dollars (19 millions d’euros). C’est la somme qu’est parvenu à lever ce mois-ci Recycle Bank auprès d’etablissements financiers. Un gage de réussite pour cette petite entreprise américaine engagée sur le tableau du recyclage. Résultat : celle-ci a décidé de s’implanter plus profondément dans son pays d’origine. Mieux, elle traversera l’Atlantique pour venir conquérir l’Europe, a-t-elle promis cette semaine sans plus de précision. La devise de Recycle Bank ? Récompenser les bons élèves de l’environnement et ignorer les mauvais. En bref, l’entreprise propose d’échanger chaque kilo de déchets recyclés contre de l’argent. Ni plus, ni moins.
Ainsi, dans les Etats américains de Pennsylvanie, du New Jersey, du Delaware, du Vermont et de New York où elle opère aujourd’hui, des réceptacles à ordures munis d’un code-barres sont distribués aux habitants. A chaque passage du camion collecteur le code-barres est scanné et le foyer responsable reçoit, dans sa boîte mail, un nombre de points correspondant au poids de ses déchets verts. Ces points peuvent ensuite s’échanger sur internet contre des coupons d’achat (valeur maximum 35 dollars ou 22 euros) à faire valoir dans les supermarchés partenaires de l’opération. A moins que les habitants du foyer ne décident d’envoyer l’argent ainsi économisé dans les coffres d’une entreprise caritative. Le service, offert aux particuliers comme aux entreprises, a d’ores et déjà permis de sauver 288 087 arbres ou 19 244 242 gallons de pétrole (72 milliards de litres environ), précisait le site à l’heure de la publication de cet article.
The Recycle Bank - Recyclez, On vous paie !
On parle souvent de la pesée embarquée pour stimuler la réduction des déchets. Le principe est simple: A chaque fois que le camion passe, il pèse votre poubelle, à la fin de l'année, vous recevez la facture correspondant au volume de déchet que vous avez confié à la collectivité. La méthode est éprouvée, et selon NKM "en l'espace d'un an vous divisez par deux la quantité de déchet". Par ailleurs les craintes évidentes sont apparement vite dissipées par l'expérience, les cas d'incivisme et de décharge sauvage sont en effet marginaux.
Je découvre ce matin sur l'excellent Planète Terra, qu'une entreprise privée fait un carton sur un principe similaire mais opposé. Au lieu de facturer à la pesée, la Recycle Bank, vous paie au volume d'emballage recyclable que vous lui fournissez.
Le concept fonctionne tellement bien, que la petite entreprise vient de lever 30 millions de dollars et compte s'implanter en Europe prochainement.
Evidemment, on pourrait penser que cela risque de favoriser l'achat de produit suremballé pour pouvoir les revendre ensuite, mais bon... évitons la paranoïa prématurée tout de même.
Energies Renouvelables: la France fait partie des plus mal notés
Malgré cet objectif, la situation est considérablement différente d'un pays à l'autre et les prévisions tablent sur un taux de 18 à 19%.
(...) Les experts évoquent un taux de 18 à 19% de consommation d'électricité produite à partir des énergies renouvelables en 2020 et non 21% comme l'exige la directive.
Par ailleurs, l'objectif intermédiaire de 12 % d'ici 2010 ne sera probablement pas atteint, l'Union européenne espérant parvenir à 9 % pour cette échéance.
La situation varie considérablement d'un État membre à l'autre, constate le rapport de la Commission. L'Allemagne, le Danemark, l'Espagne et la Finlande font partie des plus avancés et ont mis en œuvre une politique énergétique qui leur permettra vraisemblablement d'atteindre les objectifs européens. Pour l'éolien, l'Allemagne arrive en tête de la production, suivie par l'Espagne, et le Danemark, qui totalisent, à eux trois, 84% de la capacité de production européenne.
Le retard français
Très mal placée pour atteindre les objectifs 2010, la France fait partie des 6 pays les plus mal notés par le rapport de la Commission et reçoit la mention : « loin d'atteindre son engagement. Elle a en outre la particularité d'être dans les 5 pays européens dont la part d'énergie renouvelable a diminué même en normalisant le calcul, c'est-à-dire en tenant compte des aléa climatique telle les sécheresses et autres pannes de vent », souligne le Comité de Liaison des Energies Renouvelables (CLER).
De fait, si la croissance des filières d'énergies renouvelables a été spectaculaire en 2005, c'est surtout parce que la France partait de très bas, avec moins d'une dizaine de Mégawatt issus du solaire photovoltaïque contre des centaines en Allemagne.
Côté énergie éolienne, dont la puissance installée a augmenté de plus de 500 %, entre 2002 et 2005, la France atteignait 745 MW contre 20 000 en Allemagne.
Même problème pour l'hydraulique : alors qu'elle détient le deuxième gisement hydrolien d'Europe et qu'elle possède le potentiel nécessaire pour remplacer trois ou quatre centrales nucléaires, les projets français attendent toujours l'indispensable soutien de l'Etat...
Conséquence : les industriels français préfèrent investir à l'étranger.
Une maison « Zero Energy »
La maison Zero Energy nous vient des Etats-Unis, où cette appellation désigne une maison standardisée qui produit autant d'énergie qu'elle en consomme. Il s'agit plus d'un nom de code que d'un label. Ideal Homes est le constructeur et promoteur de ces maisons zero energy. Objets de tests realises pendant plusieurs années, en collaboration avec l'équivalent du minisitère du logement aux Etats-Unis.
Caractéristiques de la maison
- Lieu : Edmond, Okla.
- constructeur/Architecte : Ideal Homes, Norman, Okla
- Surface habitable : 1,644 sq ft (150m2)
- Configuration : 3 chambres, 2 salles de bains et un garage deux places
- Prix : 200,000 $ (environ 155.000 €)
- Source d'énergie : 5,3 kW (près de 6000 kWh/an) 40m2 de panneaux connectés au réseau (30.000 euros pour cette installation)
Combinant la production d'électricité renouvelable avec les technologies à faible consommation d'énergie, la première maison zero energy, à moins de 200.000 dollars a été achevée en 2005. Son but : rendre accessible financièrement à une majorité de futurs propriétaires des maisons neutres en consommations d'énergie.
Bel idéal mais qui, en regardant de près, n'apparaît pas comme la panacée. Bel exemple cependant de l'état actuel de développement des maisons basse énergie outre atlantique.
Il suffit de décrire cette maison zero energy pour comprendre.
- Elle utilise une pompe à chaleur sol-sol, ce que nous nommons communément la géothermie de basse profondeur. Cela consiste à récupérer quelques calories du sol et surtout des gaz fluorés et de l'électricité à travers une pompe à chaleur(ou clim réversible).
- L'avantage, c'est que ça sert pour le chauffage, la clim et la ventilation.
- L'inconvénient, c'est que cet outil regorge de gaz fluorés, qui participent hautement au dérèglement climatique. Il est donc impératif que la gestion de ces gaz lors de l'installation de l'équipement mais aussi en fin de vie, soit réalisée de manière consciencieuse.
- L'appareil fonctionne à l'électricité solaire ce qui apparaît dommage étant donné le coût des panneaux photovoltaïque. Il paraît plus astucieux de réserver l'électricité solaire pour des usages électriques spécifiques comme l'électroménager.
- Et pour le chauffage, on se demande pourquoi ce pays si riche en forêts n'opte pas davantage pour le chauffage au bois !
Photo : Ideal Homes of Norman, Okla, vainqueur du «2006 National Housing Quality Gold Award»
Les autres éléments de «basse énergie» de cette maison sont :
- par exemple les double-vitrages (mais en PVC,non-recyclable et qui représente donc un déchet ultime à terme)
- le mode de chauffage de l'eau est assez étonnant : il s'agit d'un chauffe-eau électrique instantané, qui lui aussi fonctionne sur le photovoltaïque. Et là on se demande pourquoi ne pas avoir choisi les panneaux solaires thermiques qui chauffent l'eau directement et dont le coût est bien plus avantageux ?
Malgré ou grâce à son architecture tout à fait ordinaire et à sa performance énergétique, cette maison a eu beaucoup de succès : 20 constructions par mois depuis juin 2005. Mais la majorité des gens qui les visitent veulent reproduire chez eux la pompe à chaleur ou le chauffe-eau instantané, pas nécessairement l'ensemble de la maison, ce qui perd un peu de son intérêt. Ceux qui souhaitent construire sont intéressés pour mettre un peu plus d'argent et avoir une maison encore plus performante énergétiquement, en quelque sorte une super-energy-efficient house, pour détrôner la zero energy house !
Un logiciel libre et gratuit de calculs solaires simplifiés
Bonjour,
un petit message pour vous annoncer la mise en ligne du logiciel CASSSC (Calcul Simplifié des Systèmes Solaires Combinés)
Ce logiciel est libre et distribué sous licence CeCILL et gratuit. Le caractère libre nous semble une dimension importante du developpement durable, puisqu'il n'enferme pas l'utilisateur dans un savoir detenu par un groupe et le rend au contraire accesible à tous... Et en plus il est gratuit...
Il a été developpé en partenariat avec l'INES-Education (institut national de l'énergie solaire, branche éducation) et est initialement destiné à la formation des installateurs. Il devrais toutefois être utile à un public plus large.
Il est disponible sur le site de notre bureau d'étude en conception basse énergie Incub' à la rubrique télécharger (version PC Windows uniquement pour l'instant)
Pour accéder directement à la page de téléchargement, c'est ici
Voilà voilà, surtout n'hésitez pas (au contraire) à nous faire vos retours pour pouvoir ensemble améliorer les fonctionnalités, l'érgonomie, le "mode d'emploi" etc...
Mathieu Peyréga
mardi 20 mai 2008
Kokopelli: biodiversité, la fin des illusions
Les verdicts sont tombés, l’Association Kokopelli est lourdement condamnée :
- 12.000 € pour le grainetier Baumaux
- 23.000 € pour l’état et la fédération des industriels de la semence (FNPSPF).
Il faut être réaliste : les semences que défend l’association Kokopelli, étant maintenues dans l’illégalité par une volonté politique, nous ne pouvions pas gagner ces procès.
Malgré les directives européennes, les avis de l’ONU, du Sénat, de scientifiques, d’agronomes affirmant l’urgence de sauvegarder la biodiversité végétale alimentaire, l’état français refuse de libérer l’accès aux semences anciennes pour tout un chacun.
C’est ce qui permet aujourd’hui aux magistrats d’infliger ces lourdes peines à l’association Kokopelli.
Dans le cas du procès de la SAS Baumaux pour concurrence déloyale, M. Baumaux verra donc son bénéfice de 800.000 € augmenté de 10.000 € et recevra 2.000 € pour ses frais.
L’état français recevra 17.500 € au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5.000 € seront consacrés aux frais et à l’information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l’association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd’hui par le jeu des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses.
Nous avons eu droit au grenelle de l’environnement : il faut sauver la biodiversité ! alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu’elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l’augmentation de la population mondiale ? Pourquoi les mêmes variétés, selon qu’elles sont vendues par KOKOPELLI ou d’autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ? Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité (en tout cas à notre connaissance).
Les condamnations infligées à KOKOPELLI ne sont donc pas à chercher dans la nature des semences que protège l’association, mais dans ses actions.
L’association propose aux jardiniers, aux paysans, d’être autonomes et responsables, face au vivant. Dans notre société du tout marchandise, c’est intolérable. Le plus grand grief (sous jacent) fait aux semences anciennes ou de pays, est d’être reproductibles et qui plus est adaptables à de très nombreuses conditions de cultures, sans le soutien de l’agro chimie. Voilà la faute de KOKOPELLI : conserver le levain des savoirs populaires, agronomiques et génétiques. A l’heure où l’on veut nous faire croire que le tout hybride, OGM, chimique, énergie fossile, sont les seules possibilités d’assurer notre alimentation, propager l’autonomie semencière par l’exemple est devenu répréhensible. Ce qu’il faut retenir de ces condamnations, c’est la volonté affichée d ‘éradiquer les alternatives techniques et semencières autonomes.
Depuis 15 ans, KOKOPELLI protège la diversité de nos jardins, de nos champs, de nos assiettes, tout en essayant de faire évoluer le cadre juridique vers une reconnaissance de la valeur agronomique et culturelle des variétés reproductibles : L’ETAT FRANÇAIS NOUS A FAIT ECHOUER. Aujourd’hui, la disparition potentielle de KOKOPELLI ouvre un boulevard à l’uniformisation culturelle et productiviste agricole. La disparition de la « vraie » biodiversité basée sur la variabilité génétique d’une multitude de variétés locales ne sera jamais, et de très loin, compensée par la multiplicité de quelques variétés clonées.
Il est intéressant de noter la similitude des actions et de la répression envers les faucheurs volontaires, les amis de l’ortie, les défenseurs de l’herboristerie et KOKOPELLI : chacun cherche à sa façon, à protéger et promouvoir la vie et la continuité des savoirs. Pour notre gouvernement, tout cela est devenu répréhensible ! Face à ses contradictions, entre ses déclarations enflammées du Grenelle de l’Environnement et les condamnations qu’il obtient contre les défenseurs de la biodiversité, gageons que l’état français mettra un point d’honneur à prendre en réelle considération le devenir des générations futures.
L’association KOKOPELLI a toujours proposé la résistance fertile non violente et le dialogue, peut-être étions-nous trop en avance ? Mais maintenant, sauver la biodiversité est d’une extrême urgence. Si l’agriculture productiviste que protége le gouvernement se trompe, vous trompe, nous trompe, quelle stratégie de repli aurons-nous ? Si nos élus ont contribué à éradiquer notre patrimoine semencier alimentaire ?
La solution est dans votre camp, mesdames et messieurs nos gouvernants. Une fois, vous avez pu revendiquer « responsables, mais pas coupables ». Devant la faim du peuple, cet argument ne tient pas.
N’obscurcissez pas l’avenir, il l’est déjà suffisamment.
Mais peut-être faut-il lancer un appel : aux semences, citoyens !
Ce communiqué est consultable sur notre site
Association Kokopelli
Et si la terre s'en sortait seule
C'est le titre du dernier livre de Laurent Cabrol, qui est intérrogé sur Enviro2B aujourd'hui.
En bombant le torse, nous allons nous engager à supporter le plus lourd des efforts alors que le phénomène est mondial. Et, lorsque, en plein Grenelle de l'environnement, on parle de réduire les vitesses de 10 km/h sur routes et autoroutes, sait-on vraiment ce que cela représente à l'échelle planétaire ?
Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, le résume fort bien : « c'est une fausse bonne idée : pour diminuer de 0,5% les émissions de CO2 en France - ce que rejette la Chine en trois heures-, on freinerait les automobilistes, alors qu'on a déjà du mal à faire respecter les limitations existantes ! ».
Actuellement dans le collimateur de nos dirigeants et des écolos : la voiture (…) Economiser de l'énergie est salutaire, surtout au prix de l'essence, mais cessons de nous dire que l'on sauve la planète en prenant son vélo…
Running on Empty: Cars that Never Need Gas
Traduction :
Pour moi, c'est suffisant pour me convaincre. Si les américains le font, c'est que c'est compétitif d'investir dans le solaire photovoltaïque. Surtout pour faire rouler sa voiture électrique.
Le reste en anglais ici.
mardi 13 mai 2008
SuperStarck revient... En BioStarck, Tata tsannn!!
Avec une éolienne rigolote mais qui risque de faire marrer les spécialistes du genre si ça foire.
L'objet est annoncé à un prix trés compétitif.
Alors aprés avoir été excentrique et décalé, SuperStarck va-t'il devenir plus bio que Bové? Je vous laisse juge...
Eolienne de Starck/Pramac
La Grande-Bretagne va construire 200 écoles qui produiront plus d'énergie qu'elles n'en consomment.
Bonjour le lait frais !
En France, 60% de l'eau potable des ménages part dans les WC
dimanche 13 avril 2008
dimanche 6 avril 2008
Résidus de pesticides dans le vin
L’Etude. L’étude a été coordonnée par PAN-Europe, et soutenue par le MDRGF pour la France, Global 2000 pour l’Autriche et Greenpeace Allemagne. 40 bouteilles de vin rouge ont été analysées, en provenance de France, d’Autriche, d’Allemagne, d’Italie, du Portugal, d’Afrique du sud, d’Australie et du Chili. 34 étaient issues de l’agriculture intensive et 6 de l’Agriculture Biologique .
Résultats : 100% des vins issus de l'agriculture intensive testés contaminés. En effet chaque échantillon testé contient en moyenne plus de 4 résidus de pesticides différents : les plus contaminés d’entre eux contenant jusque 10 pesticides !
Niveau de contamination: 5800 fois plus élevée que pour l’eau potable ! Les niveaux de contamination dans cette étude sont variables et ne dépassent pas les limites maximales autorisées (LMR). Cependant, il est à noter qu’il n’existe pas de LMR vin a proprement parler mais qu’on se réfère à celles utilisées pour le raisin qui sont très élevées. Il faut en outre préciser que les niveaux de contamination observés dans le vin sont considérablement plus élevés que les niveaux tolérés pour les pesticides dans l’eau puisque qu’on a trouvé dans certains vins testés des quantités jusqu’à plus de 5800 fois supérieures aux Concentrations Maximales Admissibles (CMA) autorisées par pesticide dans l’eau du robinet !
Risques sanitaires. Ces nombreux résidus témoignent d’une utilisation très intensive de pesticides en viticulture. Parmi ces résidus trouvés de nombreuses molécules sont des cancérigènes possibles ou probables, des toxiques du développement ou de la reproduction, des perturbateurs endocriniens ou encore des neurotoxiques .
Vins biologiques. Les vins biologiques analysés ne renferment pas de résidus de pesticides à l’exception d’un échantillon de Bourgogne dans lequel on a trouvé des quantités faibles d’un produit. Cette présence est expliquée par les dérives des pulvérisations en provenance des parcelles voisines . Cette contamination des viticulteurs biologiques, quoique rare et à de faibles quantités, est totalement inacceptable. Tiens ça me rappelle qq chose, un certain principe de précaution évoqué en matière d'OGM.
« L’étude réalisée par PAN et le MDRGF montre que l’utilisation très intensive de pesticides en viticulture - 20% des pesticides utilisés sur 3% de la surface agricole - a comme conséquence la présence systématique de nombreux résidus dans les vins. Il est grand temps, conformément aux décisions du Grenelle, que la viticulture réduise sa consommation de pesticides pour réduire l’exposition des consommateurs en privilégiant les techniques alternatives aux pesticides. Ce sont ces systèmes alternatifs dont le MDRGF fait la promotion lors de la 3ème semaine sans pesticides qui a lieu du 20 au 30 mars. » déclare F. Veillerette, Président du MDRGF et administrateur du réseau PAN-Europe.
« En outre, les représentants du gouvernement français devront absolument tout faire pour que les législations européennes sur les pesticides en préparation éliment les pesticides les plus dangereux et favorisent les systèmes qui réduisent fortement, ou se passent complètement, de ces toxiques » ajoute F. Veillerette.
télécharger l'étude complète :
http://www.mdrgf.org/pdf/Rapport_vin_pesticide_fr.pdf
télécharger le communiqué de presse :
http://www.mdrgf.org/pdf/CP260306_Vin_residus.pdf
lire l'article de Libération de ce 27 mars :
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/317823.FR.ph
samedi 5 avril 2008
M.E.L. toi de tes affaires
Paru sur C' clair cette semaine, spécial équitable. Je vous parles même pas du blog de Michel
Edouard Leclerc, ça pue les bonnes intentions...
On y voit des beaux discours sur le commerce équitable...
La défense de notre pouvoir d'achat. Bin tiens, ils devraient vivre avec 1200 euros/ mois
pendant 6 mois ces guignols de directeurs d'hypermarché, passer de 20000 euros à 1200
ça doit expliquer les choses plus clairement. On peut rêver...
Et plus loin, plein de pubs de trucs pas du tout équitable
et pas écologique non plus. Donc pas clair, le c'Clair?
Quand le marketing se fout de la gu... du client.
De quoi se meler de http://www.michel-edouard-leclerc.com/blog/m.e.l/index.php
Ils se f... de nous, ya pas!
De plus, je tiens a dire que l'équitable, c'est du CO2 en plus dans votre assiette, pour consommer écolo, consommez bio et LOCAL.
Avis aux amoureux du nature...
mardi 1 avril 2008
samedi 29 mars 2008
Qu’est-ce qui file sans bruit à la vitesse de la “lumière”?
La Wrightspeed X1 Electric bat 1 Ferrari et 1 Porsche
Vidéo envoyée par borncoza
Réponse : La Wrightspeed X1.
Sous ce nom un peu barbare se cache un véritable bijou technologique. A l’heure où les considérations écologiques prennent de plus en plus d’importances, certains constructeurs ont fait le pari du véhicule électrique hautes performances. Ainsi après Venturi et sa Fetish, Telsa Motors et sa Telsa Roadster, voici un concept qui nous vient encore une fois des USA. Décidement au pays des Hummers et autres F150, les petites bombinettes électriques poussent comme des champignons! (vidéos en bas de la note)
Ce Prototype X1 a été conçu sur la base d’une des voitures de série (oui oui! de série!) les plus extrêmes : l’Ariel Atom. Son nom semble sortir tout droit de votre machine à laver, et finalement, aux vues des commentaires de notre ami Jeremy Clarkson au sujet de la version essence, on n’est pas loin de l’essorage force 4!
Mais revenons à notre version éléctrique. Les chiffres annoncés sont tout simplement phénoménaux :
- 0 à 100Km/H est abattu en seulement 3.07″, sur une distance de 35m!
- 0 à 160Km/H en 6.87″
Ca accèlere donc très fort et freine aussi très fort :
- 0/160/0 en 11.2″
Le tout pour un poids plume de : 680Kg!
Le moteur développe plus de 236Cv, ce qui nous fait un rapport poids puissance indecent de 2.5Kg / CV!
Autant dire que les Super-Car actuelles sont loin derrière.
Aux dires de l’équipe en charge du projet, la X1 ne sera jamais commercialisée en l’état, mais en une version encore plus agressive.
This is just the beginning…
http://i-am-a-treehugger.blogspot.com/