samedi 31 mai 2008

If we loose the seas, we loose it all...

Pretty busy days that ours this decade. Watch for your co2 emissions, forest friendly products, seafood is another big deal to take care of.
Seas are worth 100 millions tons of food and it's not going to endure, and most of O2 emitted comes from the seas and plancton.
We can loose few more forests...

If we loose the seas, we loose it all...

Plutôt chargée notre tache ces temps derniers. Faire attention à notre bilan co2, acheter des produits verts et sans impact sur la forêt, les produits des mers sont un autre grand sujet à traiter.
Les mers du globe engendre 100 millions de tonnes de nourriture, et cela ne durera pas éternellement et la plupart de l'oxygène que nous respirons vient de la mer et du plancton.
Nous pouvons encore perdre quelques forêts...

Si nous perdons la mer, nous perdrons tout.

mercredi 28 mai 2008

LA SUBARU DES GENDARMES

LA SUBARU DES GENDARMES
Vidéo envoyée par LEJEANLUC

Une vidéo qui sert pas à démontrer grand-chose.

Les voitures de la gendarmerie sont assurées...
J'ajouterais : Vous savez combien coûte un accident de la route quand il y a des blessés graves? Et les soins d'une vie entière à un paraplégique? 100000 euros pour une caisse, c'est une paille en comparaison.
Une famille qui perd son mari et père à cause d'un chauffard, il coûte combien? Et un bébé qui perd sa maman à cause d'un débilos du volant, ça lui coûte combien au bébé?
Accidents corporels de la route/An : 12 milliards
Le coût global de "l'insécurité routière" est évalué à 24,9 milliards d'euros.CQFD.

Des AMAP près de chez vous, afin de manger correctement et pas cher.

Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne


Trouver des AMAP prés de chez vous, ici.

On a inventé les inondations en période de sécheresse...

C'est pas moi qui le dis, c'est un scientifique ex-chercheur de l'INRA, ce machin de l'agriculture soviétique française, qui le dit, le travail méchanisé et les intrants chimiques
modifient la qualité première des sols, ce qui la rend imperméable aux précipitations...

Quand il y a inondation, plutôt incriminer les nuages qu'une pratique agricole, c'est plus commode... Le genre d'informations que l'on ne voit pas au 13H de PPDA.

Alors, 70% de l'eau propre utilisée par le secteur agricole et industriel, 95% de la biodiversité des sols détruits, et les inondations, sans parler des pesticides qui envahissent notre alimentation. L'agriculture intensive est-elle le nouveau fléau du monde moderne?

A voir : Alerte à Babylone (Production, boutique).

dimanche 25 mai 2008

Le sorgho, une culture miracle pour l'alimentation et les biocarburants

WASHINGTON (AFP) — Le sorgho paraît être la culture miracle capable de produire en zones semi-arides à la fois du biocarburant et des aliments sans impact néfaste sur le marché alimentaire mondial et l'environnement, ont expliqué lundi des scientifiques travaillant sur un projet pilote en Inde.

"Nous considérons le sorgho à sucre comme la récolte idéale car elle peut à la fois produire de la nourriture et de l'éthanol", a souligné William Dar, directeur général de l'Indian Crops Research Institute for Semi Arid Tropics (ICRISAT), un institut international de recherche à but non-lucratif dans un communiqué.

Le sorgho à sucre (Sorgum bicolor) est la cinquième grande culture céréalière mondiale après le riz, le maïs, le blé et l'orge.

Il pousse dans des terrains secs, tolère bien la chaleur, des sol détrempés ou à forte salinité, des qualités idéales pour la zone semi-aride de la planète où se trouve une grande concentration de pauvreté, relève Mark Winslow, un agronome de l'ICRISAT dans un entretien avec l'AFP.

Cette plante atteint de 2,6 à 4 mètres de hauteur avec des tiges feuillues très riches en sucre permettant de fabriquer de l'éthanol par distillation.

Pour une même surface cultivée, le sorgho consomme deux fois moins d'eau que le maïs pour une valeur nutritionnelle comparable et huit fois moins que la canne à sucre.

De ce fait, le sorgho requiert peu ou pas d'irrigation qui nécessite des pompes à eau coûteuses en carburant fossiles émettant du CO2, le principal gaz à effet de serre, note M. Winslow.

"Avec une bonne gestion, les petits agriculteurs peuvent par exemple améliorer leurs revenus de 20% par rapport à d'autres cultures dans des zones semi-arides comme en Inde", a expliqué William Dar dans un communiqué.

Aux termes d'un partenariat entre la firme privée indienne Rusni Distilleries et quelque 791 agriculteurs de l'Andhra Pradesh en Inde, l'ICRISAT a aidé à construire et à faire fonctionner depuis 2007 une usine d'éthanol à partir du sorgho à sucre produit par ces petits fermiers.

En Inde, un gallon (3,78 litres) d'éthanol produit à partir du sorgho revient à 1,74 dollar, comparé à 2,19 dollars pour la canne à sucre et 2,12 dollars pour le maïs, précise l'ICRISAT.

Des projets développés sur le même modèle de partenariat sont en cours aux Philippines, au Mexique, an Mozambique et au Kenya, précise le document de l'ICRISAT dont le siège est en Inde et qui reçoit des fonds publics de gouvernements.

Les Etats-Unis et l'Union européenne sont également très intéressés par le sorgho pour produire du biocarburant, a indiqué Mark Winslow.

Une grande conférence internationale sur le sorgho sponsorisée par le Ministère américain de l'Agriculture est prévue en août à Houston (Texas, sud-ouest) pour évaluer le potentiel de cette culture pour produire de l'éthanol.

"Je pense que le sorgho va être l'une des deux grandes cultures tropicales" pour produire des biocarburants, ce qui va augmenter les capacités du marché mondial dans lequel la demande excède largement l'offre, estime cet expert.

"C'est un situation gagnante sur toute la ligne" pour les pays en développement en particulier, qui peuvent ainsi économiser l'argent pour importer du pétrole et l'investir dans la culture du sorgho et la production d'éthanol, poursuit M. Winslow.

Selon lui, l'Inde pourrait, avec cent distilleries de capacité moyenne comme celle d'Andhra Pradesh (40.000 litres par jour), satisfaire à ses besoins en carburant.

Contrairement au maïs, l'utilisation de sorgho à sucre pour produire du biocarburant a un impact négligeable sur le marché alimentaire mondial car il est peu demandé.

Le sorgho est actuellement cultivé sur 42 millions d'hectares dans le monde dans 99 pays et les Etats-Unis sont le premier producteur. (AFP, 2008).

Les super où la vie est moins chère

Vu sur Femme actuelle :
Les magasins où la vie est moins chère
par Sarah Gandillot,

Des produits de grande marque à 20, 30 ou 40 % moins chers qu'ailleurs, ça existe ! A l'heure où 48 % des Français placent le pouvoir d'achat en tête de leurs préoccupations, certains commerces s'adaptent. On les appelle les très hard discount. En voici la liste...

A Choisy le Roi

Le Jardin du Paradis
3 avenue Anatole France
Choisy le Roi

A Viry Chatillon

Le Marché de Viry
Centre commercial Babou
Avenue La Gribelette
91170 Viry Chatillon


A Savigny sur Orge

Le marché Entrepôt
4 avenue Gabriel Péri
91600 Savigny sur Orge

A Paray Vieille Poste

Les Halles de Paray
94 avenue de Verdun
91550 Paray Vieille Poste

A Beauvais

Self Cour des Halles
24 rue Arago
60 000 Beauvais

Avec reserve :

A Corbeil-Essonnes

New Fruits

mercredi 21 mai 2008

La vengeance d'un cerf

La vengeance d'un cerf
Vidéo envoyée par -Cinderella-

Vidéo montrant le chasseur qui se fait chasser.
Les animeaux sont tres intelligent, si on les laisser vivre tranquille rien de tel ne serait arrivé.

Abeilles et Pesticides, le cruiser remplace le gaucho

Vous vous souvenez certainement du Gaucho, pesticide systémique interdit pour son effet dévastateur sur les populations d'abeilles. Figurez vous qu'il a un remplaçant, ou presque, qui vient d'être autorisé par le ministère de l'agriculture, son nom ? Le Cruiser ©

Le groupe Lea Nature, avec sa marque Jardin Bio, s'engage de nouveau auprès du MDRGF et de l'association Terre D'abeilles pour dénoncer cette autorisation en publiant une pleine page dans Le Monde datée de ce jour.

Monsieur le Président,

Vous venez de prendre une décision qui vous honore en refusant les OGM pesticides sur notre territoire.
Alors pourquoi autoriser le pesticide Cruiser © dont la matière active est le Thiamethoxam ?

Alors que la France se range à la raison en activant sa clause de sauvegarde et en décidant d'accélérer la suppression des pesticides les plus nocifs, comment le Ministère de l'Agriculture peut-il autoriser, sur avis favorable de l'AFSSA, l’utilisation du Cruiser © dans la nature ?
Ce pesticide systémique est de la même famille que les deux dangereux pesticides interdits sur avis du Conseil d'Etat en 2004. Les effets néfastes sur la faune pollinisatrice sont déjà scientifiquement démontrés.

Les abeilles n’y résisteraient pas.

Des expertises contradictoires sont en ce moment même présentées à l'AFSSA.

Ne cédons pas à la pression des puissants lobbies agro-chimiques qui reprennent d'une main ce que l'on leur a retiré
sagement de l'autre. Les enjeux de santé publique et de sécurité alimentaire sont prioritaires à tout autre intérêt.

Nous vous demandons de reconsidérer la décision d'autorisation du Cruiser © et de hâter le plan de réduction de tous les pesticides neurotoxiques et systémiques, l'intégration systématique de spécialistes de l'abeille au sein des comités d'évaluation des pesticides et des OGM et le respect de l'expertise contradictoire avant toute décision, le développement soutenu de l'agriculture biologique et de l'apiculture et l'application de la protection de la biodiversité dans la politique agricole.

Le Cruiser interdit en Allemagne

Le cruiser est interdit en allemagne


On parlait ici de l'autorisation récente de mise sur le marché français du Cruiser.


mdrgf.org

Et bien ce pesticide systémique vient d'être interdit chez nos voisins Allemands ! Pourquoi ?
Cette décision a été prise après un examen attentif des faits concernant les dommages importants sur les abeilles dans les régions du sud ouest de l’Allemagne. Pour le BVL il était nécessaire d’étudier une éventuelle relation entre les empoisonnements d’abeilles signalés et l’utilisation de semences enrobées de pesticides systémiques. L’étude réalisée a révélé que le semis avec certains semoirs pneumatiques conduisait à une exposition des abeilles supérieures à celle originellement modélisée durant le processus d’homologation. La sécurité de l’utilisateur et les techniques de semis devront être également révisées d’après le BVL.

A lire sur le site du MDRGF

mdrgf.org

Et si Total me payait un nouveau maillot de bain ?

Il y a quelques semaines, j'ai eu l'occasion de pratiquer plusieurs activités nautiques. À chaque fois je suis rentré avec du mazout.
Sur mes chaussures, sur ma planche, sur mes paguaies, sur mon maillot... J'ai bien frotté plusieurs fois, mais ça ne part pas toujours.


Si je veux retrouver mes affaires comme neuves il me faudra sûrement acheter un produit spécial et frotter encore ou bien tout racheter. La pollution de l'usine Total de Donges va donc me couter de l'argent.

Cet argent dépensé va rentrer dans les indices, le PIB va monter et l'indice de consommation des ménages aussi. Grâce à un incident industriel, je vais lire dans les journaux que je vais mieux...

Le groupe en question a annoncé qu'il allait prendre en charge les coûts de dépollution. Pensez vous qu'il parlait aussi de mon maillot de bain ?

Du poisson et des œufs

Comme il me semble, après discussion avec des amis pourtant vigilants, que l'information circule insuffisamment, je propose un petit rappel sur le choix du poisson et des œufs que l'on consomme (j'ai fait une sur le site avant de rédiger cette note mais j'ai pu rater des articles récents sur le même sujet, auquel cas, évidemment, inutile de publier).


Le poisson

Indépendamment du fait qu'il s'agisse de poissons d'élevage ou sauvages (ça existe encore ?!) certaines espèces sont menacées. Par ailleurs, d'autres sont à éviter en raison de procédés d'exploitation qui ont un fort impact sur l'environnement et/ou qui utilisent des méthodes barbares (si on considère qu'on se nourrit aussi de l'énergie des aliments qu'on absorbe, autant manger "propre" à tous points de vue !).

Pour une pêche durable donne un aperçu clair des problématiques liées aux différentes espèces. On peut en outre télécharger un petit guide de consommation (fichier PDF) qui classe les espèces en trois catégories : "à privilégier", "avec modération" et "à éviter" (on peut en demander un exemplaire papier compact à garder dans son portefeuille).

Il y a aussi une pétition à signer en ligne pour favoriser le développement du label MSC (Marine Stewardship Council), qui défend une gestion responsable des ressources de la mer.


Les œufs

Je voudrais rappeler le système des codes imprimés sur les œufs . Sur l'œuf, en général en début d'une série de caractères imprimés sur la coquille, on va trouver 0FR, 1FR, 2FR ou 3FR.

0FR = œufs de poules élevées en plein air + agriculture biologique
(au moins 2,5 m² de terrain extérieur par poule, alimentation bio)
1FR = œufs de poules élevées en plein air
(au moins 2,5 m² de terrain extérieur par poule)
2FR = œufs de poules élevées au sol
(élevage intensif, à l'intérieur, sans cage, maximum 9 poules par m²)
3FR = œufs de poules élevées en cage
(18 poules par m² !)

En résumé, dans l'idéal, on mange du 0FR ou du 1FR et on évite le reste.
Un dépliant-guide de consommation est téléchargeable là (fichier PDF).


Merci à La Grande Bouffe Ethique pour les liens et documents.

Recycle bank débarque en Europe

L’entreprise américaine qui incite les populations à recycler en échangeant leurs déchets verts contre de la menue monnaie étend son influence.

30 millions de dollars (19 millions d’euros). C’est la somme qu’est parvenu à lever ce mois-ci Recycle Bank auprès d’etablissements financiers. Un gage de réussite pour cette petite entreprise américaine engagée sur le tableau du recyclage. Résultat : celle-ci a décidé de s’implanter plus profondément dans son pays d’origine. Mieux, elle traversera l’Atlantique pour venir conquérir l’Europe, a-t-elle promis cette semaine sans plus de précision. La devise de Recycle Bank ? Récompenser les bons élèves de l’environnement et ignorer les mauvais. En bref, l’entreprise propose d’échanger chaque kilo de déchets recyclés contre de l’argent. Ni plus, ni moins.

Ainsi, dans les Etats américains de Pennsylvanie, du New Jersey, du Delaware, du Vermont et de New York où elle opère aujourd’hui, des réceptacles à ordures munis d’un code-barres sont distribués aux habitants. A chaque passage du camion collecteur le code-barres est scanné et le foyer responsable reçoit, dans sa boîte mail, un nombre de points correspondant au poids de ses déchets verts. Ces points peuvent ensuite s’échanger sur internet contre des coupons d’achat (valeur maximum 35 dollars ou 22 euros) à faire valoir dans les supermarchés partenaires de l’opération. A moins que les habitants du foyer ne décident d’envoyer l’argent ainsi économisé dans les coffres d’une entreprise caritative. Le service, offert aux particuliers comme aux entreprises, a d’ores et déjà permis de sauver 288 087 arbres ou 19 244 242 gallons de pétrole (72 milliards de litres environ), précisait le site à l’heure de la publication de cet article.

LES SOURCES DE CET ARTICLE : Recycle Bank

The Recycle Bank - Recyclez, On vous paie !

photo camion : El Lobo

On parle souvent de la pesée embarquée pour stimuler la réduction des déchets. Le principe est simple: A chaque fois que le camion passe, il pèse votre poubelle, à la fin de l'année, vous recevez la facture correspondant au volume de déchet que vous avez confié à la collectivité. La méthode est éprouvée, et selon NKM "en l'espace d'un an vous divisez par deux la quantité de déchet". Par ailleurs les craintes évidentes sont apparement vite dissipées par l'expérience, les cas d'incivisme et de décharge sauvage sont en effet marginaux.

Je découvre ce matin sur l'excellent Planète Terra, qu'une entreprise privée fait un carton sur un principe similaire mais opposé. Au lieu de facturer à la pesée, la Recycle Bank, vous paie au volume d'emballage recyclable que vous lui fournissez.


Le concept fonctionne tellement bien, que la petite entreprise vient de lever 30 millions de dollars et compte s'implanter en Europe prochainement.
Evidemment, on pourrait penser que cela risque de favoriser l'achat de produit suremballé pour pouvoir les revendre ensuite, mais bon... évitons la paranoïa prématurée tout de même.

Energies Renouvelables: la France fait partie des plus mal notés

L'Union européenne s'est fixé l'objectif d'atteindre 21% de consommation d'électricité provenant des énergies renouvelables en 2020.

Malgré cet objectif, la situation est considérablement différente d'un pays à l'autre et les prévisions tablent sur un taux de 18 à 19%.

(...) Les experts évoquent un taux de 18 à 19% de consommation d'électricité produite à partir des énergies renouvelables en 2020 et non 21% comme l'exige la directive.
Par ailleurs, l'objectif intermédiaire de 12 % d'ici 2010 ne sera probablement pas atteint, l'Union européenne espérant parvenir à 9 % pour cette échéance.

La situation varie considérablement d'un État membre à l'autre, constate le rapport de la Commission. L'Allemagne, le Danemark, l'Espagne et la Finlande font partie des plus avancés et ont mis en œuvre une politique énergétique qui leur permettra vraisemblablement d'atteindre les objectifs européens. Pour l'éolien, l'Allemagne arrive en tête de la production, suivie par l'Espagne, et le Danemark, qui totalisent, à eux trois, 84% de la capacité de production européenne.

Le retard français

Très mal placée pour atteindre les objectifs 2010, la France fait partie des 6 pays les plus mal notés par le rapport de la Commission et reçoit la mention : « loin d'atteindre son engagement. Elle a en outre la particularité d'être dans les 5 pays européens dont la part d'énergie renouvelable a diminué même en normalisant le calcul, c'est-à-dire en tenant compte des aléa climatique telle les sécheresses et autres pannes de vent », souligne le Comité de Liaison des Energies Renouvelables (CLER).

De fait, si la croissance des filières d'énergies renouvelables a été spectaculaire en 2005, c'est surtout parce que la France partait de très bas, avec moins d'une dizaine de Mégawatt issus du solaire photovoltaïque contre des centaines en Allemagne.
Côté énergie éolienne, dont la puissance installée a augmenté de plus de 500 %, entre 2002 et 2005, la France atteignait 745 MW contre 20 000 en Allemagne.
Même problème pour l'hydraulique : alors qu'elle détient le deuxième gisement hydrolien d'Europe et qu'elle possède le potentiel nécessaire pour remplacer trois ou quatre centrales nucléaires, les projets français attendent toujours l'indispensable soutien de l'Etat...

Conséquence : les industriels français préfèrent investir à l'étranger.

Une maison « Zero Energy »

Une maison Zero Energy n'est pas forcément une maison respectueuse de l'environnement...

La maison Zero Energy nous vient des Etats-Unis, où cette appellation désigne une maison standardisée qui produit autant d'énergie qu'elle en consomme. Il s'agit plus d'un nom de code que d'un label. Ideal Homes est le constructeur et promoteur de ces maisons zero energy. Objets de tests realises pendant plusieurs années, en collaboration avec l'équivalent du minisitère du logement aux Etats-Unis.

Caractéristiques de la maison

  • Lieu : Edmond, Okla.
  • constructeur/Architecte : Ideal Homes, Norman, Okla
  • Surface habitable : 1,644 sq ft (150m2)
  • Configuration : 3 chambres, 2 salles de bains et un garage deux places
  • Prix : 200,000 $ (environ 155.000 €)
  • Source d'énergie : 5,3 kW (près de 6000 kWh/an) 40m2 de panneaux connectés au réseau (30.000 euros pour cette installation)

Combinant la production d'électricité renouvelable avec les technologies à faible consommation d'énergie, la première maison zero energy, à moins de 200.000 dollars a été achevée en 2005. Son but : rendre accessible financièrement à une majorité de futurs propriétaires des maisons neutres en consommations d'énergie.

Bel idéal mais qui, en regardant de près, n'apparaît pas comme la panacée. Bel exemple cependant de l'état actuel de développement des maisons basse énergie outre atlantique.

Il suffit de décrire cette maison zero energy pour comprendre.

  • Elle utilise une pompe à chaleur sol-sol, ce que nous nommons communément la géothermie de basse profondeur. Cela consiste à récupérer quelques calories du sol et surtout des gaz fluorés et de l'électricité à travers une pompe à chaleur(ou clim réversible).
    • L'avantage, c'est que ça sert pour le chauffage, la clim et la ventilation.
    • L'inconvénient, c'est que cet outil regorge de gaz fluorés, qui participent hautement au dérèglement climatique. Il est donc impératif que la gestion de ces gaz lors de l'installation de l'équipement mais aussi en fin de vie, soit réalisée de manière consciencieuse.
  • L'appareil fonctionne à l'électricité solaire ce qui apparaît dommage étant donné le coût des panneaux photovoltaïque. Il paraît plus astucieux de réserver l'électricité solaire pour des usages électriques spécifiques comme l'électroménager.
  • Et pour le chauffage, on se demande pourquoi ce pays si riche en forêts n'opte pas davantage pour le chauffage au bois !
maison_zero_energy

Photo : Ideal Homes of Norman, Okla, vainqueur du «2006 National Housing Quality Gold Award»

Les autres éléments de «basse énergie» de cette maison sont :

  • par exemple les double-vitrages (mais en PVC,non-recyclable et qui représente donc un déchet ultime à terme)
  • le mode de chauffage de l'eau est assez étonnant : il s'agit d'un chauffe-eau électrique instantané, qui lui aussi fonctionne sur le photovoltaïque. Et là on se demande pourquoi ne pas avoir choisi les panneaux solaires thermiques qui chauffent l'eau directement et dont le coût est bien plus avantageux ?

Malgré ou grâce à son architecture tout à fait ordinaire et à sa performance énergétique, cette maison a eu beaucoup de succès : 20 constructions par mois depuis juin 2005. Mais la majorité des gens qui les visitent veulent reproduire chez eux la pompe à chaleur ou le chauffe-eau instantané, pas nécessairement l'ensemble de la maison, ce qui perd un peu de son intérêt. Ceux qui souhaitent construire sont intéressés pour mettre un peu plus d'argent et avoir une maison encore plus performante énergétiquement, en quelque sorte une super-energy-efficient house, pour détrôner la zero energy house !

Un logiciel libre et gratuit de calculs solaires simplifiés


Bonjour,

un petit message pour vous annoncer la mise en ligne du logiciel CASSSC (Calcul Simplifié des Systèmes Solaires Combinés)

Ce logiciel est libre et distribué sous licence CeCILL et gratuit. Le caractère libre nous semble une dimension importante du , puisqu'il n'enferme pas l'utilisateur dans un savoir detenu par un groupe et le rend au contraire accesible à tous... Et en plus il est gratuit...

Il a été developpé en partenariat avec l'INES-Education (institut national de l' solaire, branche ) et est initialement destiné à la formation des installateurs. Il devrais toutefois être utile à un public plus large.

Il est disponible sur le site de notre bureau d'étude en conception basse Incub' à la rubrique télécharger (version PC Windows uniquement pour l'instant)

Pour accéder directement à la page de téléchargement, c'est ici

Voilà voilà, surtout n'hésitez pas (au contraire) à nous faire vos retours pour pouvoir ensemble améliorer les fonctionnalités, l'érgonomie, le "mode d'emploi" etc...

Mathieu Peyréga

mardi 20 mai 2008

Kokopelli: biodiversité, la fin des illusions

(Info diffusée par Quotidien durable)

Les verdicts sont tombés, l’Association Kokopelli est lourdement condamnée :

- 12.000 € pour le grainetier Baumaux

- 23.000 € pour l’état et la fédération des industriels de la semence (FNPSPF).

Il faut être réaliste : les semences que défend l’association Kokopelli, étant maintenues dans l’illégalité par une volonté , nous ne pouvions pas gagner ces procès.

Malgré les directives européennes, les avis de l’ONU, du Sénat, de scientifiques, d’agronomes affirmant l’urgence de sauvegarder la végétale alimentaire, l’état français refuse de libérer l’accès aux semences anciennes pour tout un chacun.

C’est ce qui permet aujourd’hui aux magistrats d’infliger ces lourdes peines à l’association Kokopelli.

Dans le cas du procès de la SAS Baumaux pour concurrence déloyale, M. Baumaux verra donc son bénéfice de 800.000 € augmenté de 10.000 € et recevra 2.000 € pour ses frais.

L’état français recevra 17.500 € au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5.000 € seront consacrés aux frais et à l’information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l’association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd’hui par le jeu des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses.

Nous avons eu droit au grenelle de l’environnement : il faut sauver la ! alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu’elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l’augmentation de la population mondiale ? Pourquoi les mêmes variétés, selon qu’elles sont vendues par KOKOPELLI ou d’autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ? Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité (en tout cas à notre connaissance).

Les condamnations infligées à KOKOPELLI ne sont donc pas à chercher dans la nature des semences que protège l’association, mais dans ses actions.

L’association propose aux jardiniers, aux paysans, d’être autonomes et responsables, face au vivant. Dans notre société du tout marchandise, c’est intolérable. Le plus grand grief (sous jacent) fait aux semences anciennes ou de pays, est d’être reproductibles et qui plus est adaptables à de très nombreuses conditions de cultures, sans le soutien de l’agro chimie. Voilà la faute de KOKOPELLI : conserver le levain des savoirs populaires, agronomiques et génétiques. A l’heure où l’on veut nous faire croire que le tout hybride, , chimique, fossile, sont les seules possibilités d’assurer notre , propager l’autonomie semencière par l’exemple est devenu répréhensible. Ce qu’il faut retenir de ces condamnations, c’est la volonté affichée d ‘éradiquer les alternatives techniques et semencières autonomes.

Depuis 15 ans, KOKOPELLI protège la diversité de nos jardins, de nos champs, de nos assiettes, tout en essayant de faire évoluer le cadre juridique vers une reconnaissance de la valeur agronomique et culturelle des variétés reproductibles : L’ETAT FRANÇAIS NOUS A FAIT ECHOUER. Aujourd’hui, la disparition potentielle de KOKOPELLI ouvre un boulevard à l’uniformisation culturelle et productiviste agricole. La disparition de la « vraie » basée sur la variabilité génétique d’une multitude de variétés locales ne sera jamais, et de très loin, compensée par la multiplicité de quelques variétés clonées.

Il est intéressant de noter la similitude des actions et de la répression envers les faucheurs volontaires, les amis de l’ortie, les défenseurs de l’herboristerie et KOKOPELLI : chacun cherche à sa façon, à protéger et promouvoir la vie et la continuité des savoirs. Pour notre gouvernement, tout cela est devenu répréhensible ! Face à ses contradictions, entre ses déclarations enflammées du Grenelle de l’Environnement et les condamnations qu’il obtient contre les défenseurs de la , gageons que l’état français mettra un point d’honneur à prendre en réelle considération le devenir des générations futures.

L’association KOKOPELLI a toujours proposé la résistance fertile non violente et le dialogue, peut-être étions-nous trop en avance ? Mais maintenant, sauver la est d’une extrême urgence. Si l’agriculture productiviste que protége le gouvernement se trompe, vous trompe, nous trompe, quelle stratégie de repli aurons-nous ? Si nos élus ont contribué à éradiquer notre patrimoine semencier alimentaire ?

La solution est dans votre camp, mesdames et messieurs nos gouvernants. Une fois, vous avez pu revendiquer « responsables, mais pas coupables ». Devant la faim du peuple, cet argument ne tient pas.

N’obscurcissez pas l’avenir, il l’est déjà suffisamment.

Mais peut-être faut-il lancer un appel : aux semences, citoyens !

Raoul Jacquin

Ce communiqué est consultable sur notre site

Association Kokopelli

http://www.kokopelli.asso.fr/index.html

Et si la terre s'en sortait seule

C'est le titre du dernier de Laurent Cabrol, qui est intérrogé sur Enviro2B aujourd'hui.

En bombant le torse, nous allons nous engager à supporter le plus lourd des efforts alors que le phénomène est mondial. Et, lorsque, en plein Grenelle de l'environnement, on parle de réduire les vitesses de 10 km/h sur routes et autoroutes, sait-on vraiment ce que cela représente à l'échelle planétaire ?

Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, le résume fort bien : « c'est une fausse bonne idée : pour diminuer de 0,5% les émissions de CO2 en France - ce que rejette la Chine en trois heures-, on freinerait les automobilistes, alors qu'on a déjà du mal à faire respecter les limitations existantes ! ».


Actuellement dans le collimateur de nos dirigeants et des écolos : la voiture (…) Economiser de l' est salutaire, surtout au prix de l'essence, mais cessons de nous dire que l'on sauve la planète en prenant son vélo…

Quicksilver : On peut être surfer et con...

Quicksilver dynamite surfing viral
Vidéo envoyée par ihuman

Que feraient une bande de surfers totalement irresponsables, et accessoirement dangereux (Sans parler de l'effet dévastateur sur la faune aquatique).
Illustré par les Quicksilver minds avec le concours de l'agence de pub "Pourvukonfassdublé.kon"

C koi cet Saxo?

C koi cet saxo
Vidéo envoyée par nico70aja

"connerie saxo voiture avance pas"

Wah les keums qui kiffent pas l'électro, yo!

Ah ben voui,
l'électrique ça rame un peu, mais ça dure, il n'y a qu'a voir, on ne voit quasiment plus de Saxo thermique dans les rues, elles sont parties à la casse avec les primes des concessionnaires, les saxo élec, elles sont encore revendues au compte-goutte par leurs propriétaires, normal vu que ça leur coûte en entretien, y veulent pas les refourguer, les keums... Si les gens savaient.

Running on Empty: Cars that Never Need Gas

"There are hybrids. There are electric cars that plug into a wall and get their juice from whatever mix the electric company is offering. And then there are electic cars that are charged by solar panels on the roof of one's house. They never need gas, and the power is free after the set-up cost."

Traduction :
Il y a des hybrides. Il y a des voitures électriques qui se branche afin d'obtenir leur jus (électrique), quelle que soit l'offre que la compagnie d'électricité fournit. Et puis il ya des voitures électriques qui sont chargées par des panneaux solaires sur le toit de la maison. Ils n'ont jamais besoin de pétrole, et l'énergie est libre après le coût de mise en place.

Pour moi, c'est suffisant pour me convaincre. Si les américains le font, c'est que c'est compétitif d'investir dans le solaire photovoltaïque. Surtout pour faire rouler sa voiture électrique.

Le reste en anglais ici.

Forests - The Palm Oil Threat - Menace - Huile de palme

Forests - The Palm Oil Threat - Menace - Huile de palme
Vidéo envoyée par borncoza

Consommer intelligent commence dans son assiette, savez-vous que beaucoup de produits que vous achetez en grande surface contiennent de l'huile de palme?
Ainsi vous contribuez à la destruction de la forêt en Asie, qui est remplacée par des palmiers à huile.
La valeur nutritive de l'huile de palme est plutôt en dessous des autres huiles alimentaires.

La Wrightspeed X1 Electric bat 1 Ferrari et 1 Porsche

La Wrightspeed X1 Electric bat 1 Ferrari et 1 Porsche
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Regardez des bolides mondialement connus se faire enrhumer par une ELECTRIQUE !!

mardi 13 mai 2008

SuperStarck revient... En BioStarck, Tata tsannn!!

Après avoir dessiné et crée le superflu, l'inutile mais beau, (enfin ça dépend des goûts), l'hypermédiatisé SuperStarck qui vit dans un avion pas écolo 24h/24, conduit ses motos pas écolos non plus, va bientôt nous dire comment sauver la planète...
Avec une éolienne rigolote mais qui risque de faire marrer les spécialistes du genre si ça foire.
L'objet est annoncé à un prix trés compétitif.

Alors aprés avoir été excentrique et décalé, SuperStarck va-t'il devenir plus bio que Bové? Je vous laisse juge...

Eolienne de Starck/Pramac

La Grande-Bretagne va construire 200 écoles qui produiront plus d'énergie qu'elles n'en consomment.

Bravo les britons, et God save the queen... (Qui roule en 4x4 à l'huile dans son castel de Balmoral parait-il, un info non-verifiée ;.) ).

Bonjour le lait frais !

J'ai personnellement vu un agriculteur quasiment pulvériser des pesticides sur ses propres vaches, disons qu'à la distance où il se trouvait avec son engin, elles ont bénéficié d'une bonne brise au "phytosanitaire"... Bonjour le lait frais !

En France, 60% de l'eau potable des ménages part dans les WC

Ca se passe de commentaires, avec ça les agriculteurs pompent 70% des ressources en eau pour une agricultures non-bio, non-équitable et qui est aussi responsable de la destruction de 95% de la biodiversité des sols, toujours en France, on est 3° consommateur mondial de pesticides.